Loin dernière nous l’époque de la célèbre image stigmatisée du « sérieux comptable aux bas bruns » qui assurait à lui seul, l’entière responsabilité de la charge comptable. Comportant aujourd’hui de multiples dérivés et de spécialisations, attirer les profils ciblés peut rapidement devenir un réel casse-tête pour les employeurs. Alors, comment s’y retrouver?

Le mot d’ordre? Transparence.

Effectivement, il s’agit ici d’un domaine qui abonde de titres d’emploi qui sont confondus autant par les employeurs que les candidats potentiels. Est-ce que l’on doit nécessairement négliger l’appellation du poste? Bien au contraire. Toutefois, il est primordial d’être en mesure d’établir une cohérence avec celui-ci et le réel besoin à combler.

Restons réalistes, la même nomenclature de poste peut être utilisée pour plusieurs mandats différents dans des entreprises d’envergure complètement distinctes. Par exemple, le contrôleur financier d’une PME n’est pas l’équivalent du contrôleur financier d’une multinationale. Une description exhaustive des tâches à pourvoir ainsi que le niveau d’expérience à posséder, et ce, conjuguer à la formation désirée pourra certainement contribuer à filtrer le type de candidat à attirer. En termes d’expérience il s’agit ici, au-delà du nombre d’années, de préciser quels types d’expérience seront nécessaires à l’emploi proposé. Lors de l’analyse des candidatures reçues, obtenir des précisions concernant les expériences précédentes contribuera à votre positionnement quant au potentiel technique de chacun d’entre eux. À compétences et expériences égales, le choix final sera davantage une question de fit d’équipe et de culture d’entreprise.

Au final, l’appellation de poste joue en quelque sorte le rôle de la couverture d’un roman et tout comme celui-ci, le succès de l’œuvre est envisageable uniquement lorsque le contenu reflète l’attractivité du contenant!

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