De plus en plus acceptés, de moins en moins démonisés, les troubles de santé mentale font maintenant partie intégrante de la majorité des entreprises. De ce fait, il est possible de voir une augmentation des actions dans la prévention et la perception de celle-ci, mais jusqu’à quel point?

Étant une firme spécialisée en recrutement, nous prônons la transparence de la part des candidats. Plus souvent qu’autrement, ils nous informent de leur plein gré de leurs troubles de santé mentale présents ou passés, peu importe le degré.

Notre rôle? Positionner les candidats dans un climat de confiance afin qu’ils se sentent à l’aise de nous expliquer les contraintes de leur condition, ainsi que les mécanismes qu’ils ont développés. Avec des exemples concrets, cela nous permet de bien contextualiser cet aspect et d’être en mesure d’accompagner les futurs employeurs afin de maximiser le plein potentiel de leurs nouvelles ressources.

Il nous apparait donc essentiel d’aborder ouvertement cette question avec nos différents partenaires, puisqu’en parler diminue les tabous. À notre grand bonheur, nous constatons qu’un mouvement d’acceptation sociale concernant les troubles de santé mentale est présent dans notre société. Cela dit, pourquoi ressentons-nous encore une hésitation lorsque l’on présente des candidats avec un historique de troubles de santé mentale? Ce qui nous amène à nous questionner si les entreprises sont prêtes à leur faire une place dans le monde du travail, autant que dans notre société. Est-ce seulement envisageable dans la cour du voisin?

Conseillère sénior en recrutement | + publications